&
Dans la cité qu’ils n’ont pas quittée depuis leur adolescence, des copains aident un ami à déménager. Le temps de quelques allers et retours entre deux appartements et quatre vies et les souvenirs affluent.
Patrick Goujon a fait grandir les héros de Moi non (N.B. juin 2003) dans leur univers qui « sent la galère » et les cicatrices d’amour. Si le langage reste celui de la rue, l’auteur oscille entre poésie et réalisme cru pour évoquer le mal-être d’un jeune banlieusard célibataire et solitaire qui, un jour, voit avec amertume un des membres de la bande s’installer en couple.