À l’enterrement de sa mère, aux confins de la France et de la Belgique, Paul, cinquante-six ans, fait la connaissance d’Alice, sa tante de soixante-treize ans. Elle répond à sa curiosité en lui racontant sa vie. Les hommes ? Elle les a aimés avec enthousiasme, a partagé leurs aventures dans des pays divers, de préférence anglo-saxons, leurs famille et amis, a beaucoup appris d’eux et beaucoup pleuré à leurs disparitions. Elle s’est mariée huit fois avant de rencontrer ce neveu étonné puis conquis, et prêt à entendre les révélations finales d’une dame à jamais juvénile. Adepte des titres longs et explicites (La vie amoureuse de mes amies en ce moment précis, NB octobre 2012), l’auteur récidive avec ce roman léger à la fraîcheur bienfaisante, dont l’héroïne porte un prénom accordé aux merveilles de son destin. Aucun sentiment négatif n’alourdit la peinture superficielle des portraits tous bienveillants et ce conte plein d’humour, à l’écriture enlevée, procure un agréable moment de lecture, vite oublié.
Histoire d’Alice, qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris plus un)
DANNEMARK Francis