Lors de la pose de la première pierre de la bibliothèque de l’université de Nashville, Scott Landon, auteur à succès, est mortellement blessé par un jeune dément. Restée seule, son épouse Lisey revit les quelque vingt années qu’ils ont passées ensemble, années heureuses mais souvent difficiles, pendant lesquelles elle a été confrontée au caractère tourmenté de son mari, dû à une enfance terrifiante.
Un récit souvent difficilement soutenable où Stephen King réaffirme ses qualités de maître de l’épouvante et de l’horreur et, une fois encore, joue admirablement avec les mots. S’y ajoutent une subtile analyse psychologique et un aperçu troublant sur les mystères de la création littéraire. Difficile de ne pas relever des analogies entre l’enfance du héros de ce roman et celle de l’auteur, déjà révélée dans son roman autobiographique Sur l’écriture : mémoires d’un métier (N.B. octobre 2001).