Histoire de poireaux, de vélos, d’amour et autres phénomènes

Aujourd’hui est jour de marché, dès l’aube le jeune Vincent aide son père à charger les cagettes de poireaux dans la camionnette. En route pour la ville. Le jour se lève, les étals s’installent, les commerçants hèlent le chaland. Vincent retrouve ses copains et surtout la gracieuse Marie, la fille du fleuriste dont il est secrètement amoureux. Il est si timide, comment le lui dire  et lui offrir cette jolie pomme de terre en forme de coeur ? Son rival frime et lui n’a même pas de vélo.Dans cette charmante et pittoresque chronique maraîchère, c’est toute la vie d’un marché local à l’ambiance chaleureuse qui est restituée. À la suite de Vincent on s’y promène, on s’amuse des échanges entre gens de la campagne à la jovialité communicative et gens de la ville pointilleux. On suit avec plaisir cette volée de gamins sympathiques. Le scénario empreint d’une grande bienveillance est mis en image avec une fraîcheur surannée, un trait expressif, tout en rondeur, soucieux du détail, une palette souriante. Une bouffée de bonheur au parfum d’enfance. (E.-E.H.)