Une bonne soixantaine de minuscules chapitres racontant chacun une histoire, l’ensemble habilement agencé pour former un tout, la construction est originale… Histoire sans tête mais avec queue, le ton est donné. Loufoquerie et érotisme impriment leur marque aux récits, pimentant la banalité de leur quotidien. Frédéric Klein ne manque certes pas d’imagination. Perpoly : petit jeu de massacre (N.B. avr. 2003) dont le cynisme permanent avait choqué, en était une illustration. Cette nouvelle fiction d’un narrateur en guerre contre le monde sera-t-elle plus appréciée ?
Histoire sans tête mais avec queue.
KLEIN Frédéric