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Dans ces trois histoires, l’auteur respecte bien les archétypes du conte : Gulliver écrase les Lilliputiens, Cendrillon est en haillons et Casanova séduit. Chacun se retrouve dans un monde surréaliste où les objets prennent vie. Le lampadaire lilliputien est si sympathique que Gulliver rêve de s’en faire un ami et le protège de l’auto-électrocution. Cendrillon est sauvée du prince saoulé de caviar et de foie gras par Ted, le tas de nouilles, sa nouvelle couverture. Quel conseil sera donné à Casanova pour se débarrasser d’Angela, l’humble tortilla ?
L’humour déjanté et la farce truculente, soutenue par des illustrations dans un registre similaire, peuvent être de bons vecteurs pour broder sur un modèle donné en y ajoutant une touche de « nonsense ». Mais le ressort — toujours le même — de l’objet inanimé qui s’attache à un humain, les images d’un goût parfois douteux et la langage ordinaire ou approximatif ne satisferont peut-être pas tout le monde.