Histoires de notes et d’entrechats

Trente et un contes très courts, de une à trois pages, issus des cinq continents, décrivent, selon les légendes locales, la naissance de la musique et de la danse via des instruments de même famille : le Kantele, petite cithare triangulaire finlandaise, et le Dan Ban, la cithare vietnamienne, toute sortes de flûtes comme le Palwe birman, ou des instruments plus rares : le Balafon du Burkina Faso ou le Didjeridoo australien. On apprend que le tambour indien a été créé pour célébrer les dieux en musique, ou que la jeune Chinoise appelée Baie Rouge fut délivrée du dragon grâce au pipeau d’or. Comme dans tous les recueils de contes traditionnels, le lecteur se promène dans un monde de dragons, fées, grand esprit, diable, radjah et dieux divers, et d’humains avec leurs qualités et leurs défauts. Le voyage est court, l’atterrissage quelquefois brutal mais chaque fois un petit encart donne quelques informations sur l’instrument, une danse ou une expression. Pour chaque histoire, une grande page illustrée, simple ou double, au dessin naïf toujours en accord avec l’univers du texte, respecte par son graphisme et les tons dominants chauds ou froids la contrée d’origine du conte. En fin d’album l’auteur-traductrice cite ses sources.