Jean-Louis Fournier trouve que sa psychanalyste a triste mine. Peut-ĂȘtre sâennuie-t-elle Ă force dâĂ©couter des clients qui se plaignent ? Il entreprend de la faire rĂ©agir Ă chacune de ses sĂ©ances en racontant lui aussi la peur de vivre, la dĂ©tresse, la solitude, la mort, le suicide, mais Ă sa façon : il mĂ©tamorphose avec humour les clichĂ©s habituels et multiplie les chutes inattendues.  Dans ses livres prĂ©cĂ©dents, Mon dernier cheveu noir (NB mars 2006) et Jâirai pas en enfer (NB avril 2001), il dĂ©nonçait dĂ©jĂ avec humour certains problĂšmes de la vie, comme lâĂąge ou la religion. Cette fois-ci, il ne recule devant rien en sâattaquant Ă la mort. Pour mieux en rire ! Car si le lecteur peut frĂ©mir Ă lâintitulĂ© des chapitres, comme « S.O.S. DĂ©sespoir » ou « Ces feuilles mortes » par exemple, il finira par en sourire.  Phrases courtes, style Ă©numĂ©ratif, les cinquante histoires qui forment ce recueil sont trĂšs brĂšves et se dĂ©vorent allĂšgrement. Autant de clins dâoeil complices de lâauteur pour effacer toute morositĂ© !
Histoires pour distraire ma psy
FOURNIER Jean-Louis