Home sweet home (Jazz Maynard ; 1)

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Jazz, ainsi surnommé pour son talent à la trompette, est en mauvaise posture, ligoté avec son ancien ami par des malfrats américains sans humour. Pourquoi cette détention, pourquoi cette violence dans le quartier chaud de Barcelone dont il est issu, et qu’il a quitté il y a dix ans ? Par une succession de flash-back habilement distillés, le lecteur découvre comment le musicien s’est mis à dos un gang de New York qui a su le retrouver alors qu’il revenait au pays. Les questions sont nombreuses, l’histoire bien en place. Le scénario bien rythmé et parfaitement maîtrisé sait ménager les effets, tandis que le graphisme original, à la stylisation extrême évoquant Sin City, sait sublimer une violence exacerbée en la convertissant en une sorte de ballet onirique. Une certaine dose de second degré fait apprécier ce bon début d’une série de trois albums, la suite se fait attendre.