Homicide 69

Chicago, 1969. Dooley est chargé de mener l’enquête après la découverte du cadavre abominablement torturé de Sally, ex-Playboy Bunny girl, liée à un ponte de la Mafia. Même si un coupable est assez vite trouvé, Dooley n’en demeure pas moins convaincu que le vrai meurtrier court encore, et malgré les ordres contraires de sa hiérarchie et l’hostilité du FBI, il continue en solo sa lutte contre la corruption et le crime à ses risques et périls, ne serait-ce que pour que son fils aîné, marine au Vietnam, soit fier de lui. Plus que l’intrigue policière, c’est la peinture de l’Amérique des années soixante qui retient l’attention, période aussi riche qu’agitée sur le plan politique tant interne qu’externe : les courants hippies, les revendications égalitaires, la lutte contre la corruption, l’augmentation de la criminalité, les suites de l’attentat contre le président Kennedy, la guerre du Vietnam qui touche pratiquement toutes les familles américaines. Un contexte dans lequel un héros sympathique, en proie à des conflits personnels, mène jusqu’au bout sa quête, peut-être un peu longue mais sensible et humaine.