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Que se passerait-il si l’homme disparaissait soudainement de la planète ? Invité à faire un article pour répondre à la question, l’auteur, journaliste, en fait finalement un livre tant la matière est abondante. Celle-ci est même si diverse qu’elle est l’occasion pour lui de s’engager dans beaucoup de chemins où il égare un peu son lecteur. Sans la lutte incessante – conquête ou maintenance – que l’homme mène contre la nature, que deviendraient en effet les maisons, les villes, les oiseaux, les espèces animales, les sols, la végétation, les mers, les sous-sols, les déchets, les sept merveilles du monde, etc. ? La nature reprendrait inexorablement la place, dissolvant, sauf exception, toutes les réalisations humaines par sa vitalité inextinguible, raconte-t-il avec force détails, remontées dans le temps, projections dans l’avenir, déplacements aux quatre coins de la planète, interviews de nombreux scientifiques, et quantités de jolis mots inconnus : attagène, arlante, lyphes, cherts, etc., etc. Si le livre tient un peu de la logique de l’attrape-tout, il divertit et avertit. Lequel est le plus immortel des polluants humains ? Le plastique !