Khéti, le fils de Meresankh, et Hori, le petit-fils de Ramsès II, ont été faits prisonniers et esclaves à Babylone (Khéti ou l’amour de Ninmah). Le prince, ému par le sort de la fille de son maître vouée au service de la déesse Ishtar à dix ans à peine, veut intervenir. L’ambassade du fils aîné de Pharaon et les recherches discrètes de Meresankh et Khäemouaset aboutiront-elles à temps pour sauver l’imprudent ? Conclusion d’un diptyque qui est aussi prétexte à élargir à un autre grand empire cette série historique documentée. Autre pays, autres moeurs : sauver un individu ne suffit pas à faire évoluer un culte jugé barbare par un prince égyptien sûr de la supériorité de sa civilisation et de son impunité. Une autre petite fille deviendra prostituée sacrée, et les serviteurs et le guide des Égyptiens feront les frais de cette vertueuse indignation. Les couleurs toujours chaudes parent des palais imposants, un temple écrasant ; les images rendent l’ambiance des ruelles, la colère de la foule. Belle restitution d’une époque à redécouvrir.
Hori ou le courroux d’Ishtar (Sur les terres d’Horus ; 6)
DETHAN Isabelle