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« Être en politique ne va pas sans péril », affirme Dominique de Villepin… Pour lutter contre l’angoisse qui l’habite comme tout homme d’action, il dépose son fardeau quotidien dans ce qu’il appelle « un journal d’insomnie contre la peur ». Au fil des nuits, il se livre à un vagabondage littéraire et artistique où se mêlent souvenirs d’une enfance ouverte à tous les horizons et hommage aux hommes qui ont su préserver leur liberté. Ses pensées sont illustrées de poètes, de peintres, de musiciens… et de tant d’autres personnages plus ou moins connus, d’hommes d’honneur résistants et héros de la guerre, de pays qu’il admire comme le conquérant Portugal, ou les Antilles dont il conserve encore dans sa chair chaleur et senteurs…
Des chroniques lyriques d’un brillant érudit, empreintes d’une poésie permanente, en même temps que d’une profonde réflexion humaniste très éloignée de la politique. Comme dans ses précédents ouvrages, Le requin et la Mouette (N.B. nov. 2004) ou Éloge des voleurs de feu (N.B. août-sept. 2003), l’écriture de Dominique de Villepin subjugue une fois encore par son souffle puissant.