Hugo porte en lui un profond ressentiment à l’encontre des filles. Sa sœur aînée en est convaincue, et ses copines de collège ne cessent de dénoncer son machisme. Il a même eu comme punition une rédaction à argumenter sur son antipathie à leur égard. Jusqu’au jour où arrive dans sa classe Joséphine, une nouvelle qui ne semble pas intéressée par les ragots de ses condisciples. Il découvre chaque jour un peu plus le charme de cette bonne élève discrète, et il semble bien que l’attirance soit mutuelle.
Une atmosphère paisible pour un collège idéal, sans problèmes, où règne le respect. Des relations familiales et amicales qui sont fluctuantes comme souvent, mais bienveillantes. Et puis la naissance de la première idylle, avec les métamorphoses psychologiques et vestimentaires d’un garçon dont les a priori sur la gent féminine vont changer. Les approches séductrices des mâles sont traitées avec pudeur. Ce roman drôle et léger alterne les chapitres avec insertion de textos, pages de journal intime illustré, et définitions sur papier quadrillé, qui ne sont pas lassantes. (M.-C.D. et C.G.)