Hugo et Iris (La guerre des Sambre ; 2)

YSLAIRE Bernar, MEZIL, BASTIDE

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Pour les beaux yeux – de braise – de la séduisante Iris, Hugo Sambre oublie tout, jusqu’à son père mourant. Il se ruine pour cette actrice et courtisane – qui le délaisse pour un plus riche amant – persuadé qu’elle est  la réincarnation d’un être mystérieux et persécuté, troublé en outre par sa ressemblance avec une déesse babylonienne. Affolé de désir, il cherche à justifier son comportement par une théorie qu’il croit scientifique, et accumule les crânes, dont l’un a l’orbite enchâssée d’un rubis. La passion se mêle à l’hypocrisie sociale, et cherche un alibi scientifique: sans doute, il délaisse sa femme, sa famille, mais ce qui serait faute pour le commun des mortels n’est-il pas, pour le génie, le premier des devoirs?

Les proportions du corps des personnages relèvent d’un choix discutable, et ne contribuent pas à les rendre plus attachants. Les décors sont particulièrement  réussis: remarquables  effets de clair-obscur, rues balayées par la neige, le vent et le brouillard, beaux intérieurs, magnifiques paysages.