Félix Fox est désormais coté en bourse à « 185 », et cherche à monter encore avec sa dulcinée, Rachel la libraire de livres anciens. Les cotations, cela se manipule : ainsi, Félix arrive à faire chuter son rival Gustave Leblanc, et devient à sa place le PDG de Zelig ! Sa première mission : licencier 30% du personnel. Que ne ferait-on pas pour être désiré par le marché, par tous les boursicoteurs, et atteindre la cotation de « 300 » ? Rachel est en colère car Félix est devenu une machine, sans âme, dont la vie intime est surveillée par le système. Elle est enceinte. Et tous ses amis le lâchent…
Le premier tome présentait ce marché, où tous les hommes ambitieux sont cotés en bourse et n’ont qu’un seul objectif : toujours plus ! Mais cette logique 100% financière ne tourne pas rond. Le scénario avance telle une machine infernale qui broie Félix et Rachel. L’action se déroule dans des villes artificielles à la Hong Kong, avec des managers, des bureaux et des maisons pleines d’immenses écrans, le tout dessiné très classiquement. On se laisse prendre.