Ici-bas (Nox ; 1)

En-bas, on trouve son chemin à tâtons dans les rues envahies par la Nox – le brouillard chargé de poussières grasses. En haut, les riches jouissent de tout le confort de la technologie, et de la lumière du soleil. Chacun a sa place et pas question d’en bouger ; seuls quelques activistes y pensent. Mariées à 17 ans, les filles attendent déjà leur premier enfant et les garçons se préparent à succéder à leur père. Mais Lucen veut épouser Firmie contre l’avis de ses parents. Et en-haut Ludmilla veut retrouver la gouvernante qui l’a élevée. Deux mondes séparés par une ségrégation stricte vont se rencontrer. Vision de cauchemar d’un univers où la lumière est confisquée et l’énergie produite à la force des mollets dans des bas-fonds humides et malsains. Anticipation ou peinture des Indes noires de l’époque victorienne ? On ampute les noms des pauvres, ils doivent se nourrir d’erzats. Épuisés par la toux qui limite leur espérance de vie, un travail exténuant imposé même aux enfants, étroitement surveillés par la police et la milice, ceux qui s’organisent pour subvertir cette oppression n’en ont que plus de mérite. Ce roman d’aventure passionnant sait ménager l’espoir à venir dans la suite de cette trilogie dans la veine de Meto.