Il était une fois la mauvaise humeur

Zélie boude parce qu’elle n’a pas eu de glace, elle ramasse une branche et pique son petit frère. Maintenant c’est sa Maman qui est de mauvaise humeur. Un raton laveur ramasse la branche tombée par terre et surprend un vieux monsieur qui tombe dans la boue. Maman rit. Désormais c’est l’homme qui est de mauvaise humeur. Celle-ci, qui a la forme d’un petit nuage, passe ainsi de personne en personne.  Tout se termine bien car cette histoire en forme de conte est pleine de bonnes intentions. Elle montre que la mauvaise humeur ne reste jamais longtemps, qu’elle peut se transformer en joie et même en amour ! L’idée de la visualiser sous forme de petit nuage flottant est amusante. Malheureusement l’album est bâti sur un récit croisé mêlant le parcours du nuage de la mauvaise humeur et celui d’une branche ! Quel lien peut-on faire entre les deux ? On saisit mal le sens de ce rapprochement d’autant que l’histoire d’une branche « qui ne dit rien » suscite un intérêt mitigé. (F.E.)