Une vieille dame lance un avis de recherche par téléphone : son chaton a disparu. Aussitôt, une armée de lutins et engins de chantier se mobilise pour le retrouver, inspecte les alentours, les jardins, les arbres. Soudain, quelqu’un l’aperçoit, emporté par la rivière. Hélitreuillé, le petit chat est ramené à la maison, sain et sauf.
Les images gaies et foisonnantes des lutins et de leurs engins ont fait le succès d’un premier titre : Joyeux anniversaire (NB, Juin 2010). Casques, blousons et bottes aux trois couleurs primaires, les personnages minuscules conduisent de gigantesques pelleteuses et engins de tous genres, d’une éclatante couleur jaune. Ils n’hésitent pas à s’installer dans les bennes pour scruter les branches d’arbres ni à descendre dans la rivière en canot de sauvetage. Ce monde fourmillant, en pleine effervescence, promet de bons moments d’observation, avec un suspense bien mené : le petit chat n’apparaît qu’après plusieurs pages. Les opérations de recherche obligent à promener son regard dans les moindres recoins. Et la taille des lutins crée un effet surdimensionné avec le retour en pleine lumière d’un chat bien réel, vedette d’un jour.