Qui sont ces Ă©nigmatiques dames interpellĂ©es par Florence Delay ? Quâelles soient muses, nymphes ou dĂ©esses, quâelles soient de pierre, de stuc ou peintes sur la toile, elles ont envahi, de leurs sinueuses arabesques, les appartements royaux, les fontaines et les bosquets du chĂąteau de Fontainebleau. « Informant des rois qui lâhabitĂšrent, des peintres qui le dĂ©corĂšrent, des fĂȘtes et des amours », elles ont empruntĂ© la plume prĂ©cieuse de lâauteur (Mes cendriers, NB mai 2010) pour raconter, en trente et une courtes nouvelles, ce quâelles virent et entendirent. En un joyeux dĂ©sordre, aux cĂŽtĂ©s de royales majestĂ©s â François Ier, Henri II et Henri IV â, apparaissent Marguerite de Navarre, Catherine de MĂ©dicis, Diane de Poitiers, les peintres Rosso et Primatice et bien dâautres dames ou poĂštes. Dans une postface Ă©clairante, lâacadĂ©micienne explique comment son admiration pour lâHeptamĂ©ron lui a inspirĂ© ces petits pastiches. Le rĂ©sultat enchante par son originalitĂ©, sa subtilitĂ© et son Ă©lĂ©gance.Â
Il me semble, mesdames
DELAY Florence