Brisé depuis vingt ans par la mort d’une femme aimée, Alain Neigel avait définitivement rangé l’appareil photo qui, avant l’inéluctable, volait d’ultimes images de bonheur. Dans sa vie d’« après », pour une escapade à Rome, il cède devant l’insistance de sa nouvelle compagne et reprend docilement quelques clichés. Un inconnu lui propose un voyage pendant lequel il fera une dernière photo. Avec quatre autres compagnons, dont un Japonais pêcheur de carpe et un ex-mannequin tombé dans l’oubli, il commence un itinéraire mi-réel mi-imaginaire où chacun choisit de faire ou de ne pas faire de photo. Quand il ne vous reste qu’une photo à prendre, choisissez-vous LA photo comme point final, solde de tout compte ou nouveau départ ? Après Voyages, voyages (NB avril 2005) où le talent d’observateur de Laurent Graff se confirmait, cette nouvelle approche de l’âme humaine devant l’absence et la mort est un beau message d’espoir et un plaisir d’écriture.
Il ne vous reste qu’une photo à prendre
GRAFF Laurent