Dans ce deuxième volet de la trilogie, La maison Etcheverry (NB juillet 2004), Germaïna est toujours présente. Après avoir participé à la guerre civile en Espagne, elle s’investit dans la lutte contre le franquisme avec passion, alors que sa soeur jumelle Goïzane est restée dans la ferme familiale près de Bayonne. De l’union de Goïzane avec Jon naît Iloba, neveu auquel Germaïna est d’autant plus attachée qu’elle a perdu son propre fils. Elle pousse ce neveu, devenu adolescent, qui rêve de faire du cinéma, à partir vers l’Amérique où il connaîtra le cauchemar hollywoodien pour finir berger dans le Nevada, comme beaucoup d’immigrés basques à cette époque.
Traditions familiales et désir d’évoluer vers un ailleurs se confrontent dans cette saga où amour, fureur et sang sont à nouveau présents. Trop de longueurs et de clichés dans cet ouvrage ne concourent pas à capter l’intérêt du lecteur.