Née en 1938 dans une famille de militaires, Marie Didier n’a pas connu son père, mort au combat le 18 Juin 1940. Élevée par sa mère et ses grands-parents dans un petit village près de Toulouse, après le bac elle entreprend ses études de médecine. Elle épouse un normalien, professeur de lettres et objecteur de conscience, et ils s’installent à Alger où elle est affectée comme interne à l’hôpital ; puis le jeune ménage rentre en France et habite dans la maison de son enfance. Gynécologue, elle raconte ses expériences, son parcours engagé auprès des déshérités, des marginaux, et les rencontres qui ont marqué sa vie. Dans cette autobiographie, de façon originale, l’auteur imagine, après chaque rencontre, comment les choses auraient pu se passer différemment et changer son destin. On retrouve l’écriture incisive et rapide de Morte-saison sur la ficelle et autres récits (NB août-septembre 2008) et Marie Didier raconte ici ses souvenirs avec humour et poésie… sa spontanéité, son empathie pour les malades et les réprouvés font de son récit une lecture tonique et réconfortante.
Ils ne l’ont jamais su
DIDIER Marie