In nomine dei (Sherlock Holmes society ; 3)

Tandis que Watson est en mauvaise posture, Holmes rend visite à Shelvey en prison. Ce psychothérapeute lui confirme avoir manipulé des patients pour tenter de l’assassiner. Il est transféré dans un autre établissement, peuplé de sociopathes, où il est mis à l’épreuve et finit par révéler ses relations avec « Le Concile ».  Cette secte use de procédés violents pour dénoncer la rupture consommée par l’Église d’Angleterre avec celle de Rome. Pour les démasquer, Holmes va se jeter dans la gueule du loup. Pimenté de nombreux rebondissements et peuplé de héros familiers du monde de Conan Doyle et de l’histoire criminelle, le récit se déroule dans une ville de Londres un peu mythique, remontant à l’époque de la construction du métro. Le dessin, affectionnant les plans serrés et les perspectives décalées, soutient le suspense en offrant quelques belles planches où flotte une angoisse que les teintes bistre contribuent à engendrer. La dernière page présente un nouveau mystère. Il faudra attendre le volume suivant pour l’élucider. (P.P. et Br.A.)