« Cher Oussama… », ainsi commence la lettre que la narratrice écrit à celui qui a envoyé dix kamikazes faire sauter le stade, comble, de Londres lors du match Chelsea/Arsenal : mille morts dont son mari et leur petit garçon. Comment survivre après ce drame ? Se blottir dans les bras d’un journaliste happé, attiré par cette jolie midinette désespérément touchante et si différente de sa riche et ambitieuse maîtresse ? Ou bien dans ceux du patron de l’antiterrorisme, dépassé par les événements ? Dans l’abus des pilules faussement tranquillisantes ou les vapeurs d’alcool ? « Arrête tes bombes Ben Laden, tu m’entends ? », c’est le cri déchirant de cette jeune mère qu’un éclair assourdissant et meurtrier a privé de son enfant et qui devient folle de douleur.
Ce premier roman écrit après l’attentat de Madrid et bientôt adapté au cinéma se passe dans un Londres sous couvre-feu, protégé par des barrages de ballons et surveillé par un ballet d’hélicoptères. Une ambiance terrifiante bien rendue et une femme toute simple qui écrit comme elle parle, avec son coeur.