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Depuis Un sac de billes (N.B. jan. 1974), l’auteur a écrit bien d’autres fictions empreintes d’émotion et de tendresse comme La vieille dame de Djerba en 1979 – sorte de conte relatant les multiples vies et autres récits hors du temps de Liza. Récemment, lors d’un séjour à Florence, il retrouve son Incertain sourire sur une fresque du Palais Pitti. Leur dialogue entre rêve et réalité reprend. Elle lui narre ici des « fables en réponse aux questions que l’on se pose tous les jours », au titre évocateur : « Un empereur en chocolat », « La huitième note »… Elle lui en relate aussi qui disent un monde difficile, fait d’intolérance, d’égoïsme où il faut apprendre à accepter l’autre, et une société en quête d’amour comme « Le plus vieux métier du monde », « Quatre mariages et un musulman »…
Ce roman parfois un peu sentencieux est facile à lire. C’est l’occasion pour Joseph Joffo de porter un regard sur des situations contemporaines – statut de la femme, pouvoir politique par exemple – en rappelant les valeurs humanistes et les croyances qui sont les siennes, mêlées à ses souvenirs d’enfance.