Iphigénie Vanderbilt

DESCHODT Éric

Henri Lebleu, jeune polytechnicien de vingt-quatre ans, fait la connaissance d’Iphigénie Vanderbilt, étudiante américaine à Paris, au défilé du 14 juillet 1968 : coup de foudre réciproque, fiançailles et mariage en Virginie un an après. Les deux belles-familles, hostiles à cette union en raison de leurs cultures différentes, vont peu à peu se lier d’amitié et développer une compréhension et une estime réciproque.

 

Éric Deschodt a abandonné ses dernières biographies (Saint Exupéry, NB juillet 2000) pour retrouver les récits romanesques. Le roman survole quatre décennies de la vie de ce jeune couple en France, et en même temps évoque les événements marquants de l’histoire franco-américaine de cette époque. Cette chronique de la bourgeoisie française traditionnelle, bien observée, montre avec une certaine finesse l’évolution des mentalités. Rien d’original cependant dans cette histoire familiale où, malgré des personnages bien campés, la longueur des phrases et l’écriture plus démodée que littéraire ôtent au récit chaleur et humanité.