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Il a deux mains gauches, mais c’est loin d’être au sens figuré. Dustin Goldfinger, désormais riche, raconte l’histoire de son enfance où sa particularité physique l’a amené à travailler dans un cirque aux côtés de créatures plus étranges les unes que les autres. De plus, cette seconde main gauche a la faculté de changer n’importe quoi en bois. Puis, du cirque, il est enlevé par la riche et pulpeuse Ivanna qui le prend sous son aile. Convaincue de son potentiel, elle lui fait changer les objets en or. Déprimé, il la quitte et devient boxeur ; c’est alors qu’il rencontre Armand, qui lui apprend le métier et garde son secret.
Une histoire farfelue qui ne manque pas d’action. Le style est à la fois réaliste et caricatural, parfois approximatif voire vulgaire. Le scénario joue trop souvent sur le cliché : l’homme riche à l’enfance sordide, qui finit par coucher avec les plus belles femmes et met à terre les pires molosses. La virilité incarnée dans une BD qui ne manque pas de testostérone. Mais le héros n’a rien à voir avec James Bond, bien qu’il s’appelle« Goldfinger ».