Paris, XVIIe siècle. De retour à Paris avec Jacques qui l’entraîna sur un bateau de pirates, Isaac le peintre vit d’expédients pendant qu’Héloïse, son ex-fiancée, traverse l’océan avec son mari. Si Isaac peint à nouveau, il « portraitrise » les malandrins avec lesquels il se cache dans les bois. De son côté, Jacques devenu amoureux court chaque nuit à Paris gravir les façades bourgeoises pour honorer une belle maîtresse. Et le père d’Isaac s’avère avoir le couteau facile pour protéger son fils de ceux qui en veulent à sa vie…
La chronique des aventures picaresques d’Isaac est pleine de péripéties, de personnages et de saveur. Si le dessin tient de l’esquisse rapide et joue savamment des noirs, la mise en page ultrarégulière de huit cases de même taille par planche s’efface au profit du récit. L’auteur est un agréable conteur, à l’occasion paillard, observateur lucide des motivations humaines, qu’il moque avec ironie. À la recherche de lui-même, quand Isaac se trouvera t-il ? Les trois premiers tomes formaient un premier cycle, le quatrième (La capitale ; T.IV., N.B. oct. 2004) et celui-ci amorcent le second.