Dans cet essai sans grande originalité ni qualité d’écriture, cette ex-HEC accuse son école et toutes les écoles de management du monde d’être responsables de la crise actuelle. D’abord parce qu’elles ont formé des bataillons de cadres prêts à obéir au seul mot d’ordre : « Le profit avant tout ». Ensuite, parce qu’elles n’ont pas su adapter leur enseignement aux réalités du monde moderne. Ce serait à elles de définir un nouveau modèle économique.
C’est une vision très réductrice des causes de la crise actuelle. La solution proposée néglige largement le rôle des vecteurs économiques, des politiques et des gouvernements. Ce livre permet à son auteure, journaliste au Monde et femme d’un haut fonctionnaire, de se déclarer ni coupable ni responsable, et de participer au processus de recherche de boucs émissaires, peut-on être tenté de penser…