Jean-Claude Brialy a encore beaucoup de souvenirs à raconter et il lui a semblé évident d’écrire une suite à Le ruisseau des singes (NB juillet 2000). C’est ainsi qu’il ouvre pour nous l’entrée des artistes. Tout d’abord il évoque les grands anciens aujourd’hui disparus, mais jamais oubliés : Pierre Brasseur, Louis Jouvet, Jean Gabin avec lesquels il a joué… puis il dévoile quelques secrets sur les « monstres sacrés » de l’époque : Marlène Dietrich dont, selon Jean Cocteau, « le prénom commençait par une caresse et se terminait comme un coup de cravache. » Enfin Jean-Claude Brialy égrène ses belles amitiés, Nana Mouskouri, la grande Jeanne Moreau et bien d’autres, avec un peu de nostalgie d’une certaine époque où tout allait moins vite. Une foule d’anecdotes, de rencontres, de bons mots, écrits par un homme curieux de tout pour qui l’amitié est primordiale. Dommage que Jean-Claude Brialy règle ses comptes personnels à la fin de ce récit foisonnant …
J’ai oublié de vous dire.
BRIALY Jean-Claude