J’ai perdu Albert

VAN CAUWELAERT Didier

ChloĂ©, trente-sept ans, cĂ©lĂšbre mĂ©dium, abrite en elle, depuis l’enfance, l’esprit d’Albert Einstein. Mais Albert la quitte brutalement et trouve un nouveau refuge chez Zac, apiculteur dĂ©pressif et garçon de cafĂ© occasionnel. DĂ©sormais associĂ©s, ChloĂ© et Zac, totalement dĂ©semparĂ©s, vont vivre deux journĂ©es dans un « mĂ©nage Ă  trois » qui se rĂ©vĂšlera d’abord particuliĂšrement cauchemardesque. Mais petit Ă  petit
  Didier Van Cauwelaert (Le retour de Jules, NB juillet-aoĂ»t 2017) est coutumier des histoires saugrenues et son rĂ©cit, totalement dĂ©calĂ©, mĂȘle fiction et rĂ©alitĂ©. Il fait revivre Albert Einstein en voyageur fantomatique qui hante le prĂ©sent et occupe successivement la conscience de personnages pour mieux les manipuler et faire vivre sa cause dans l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’humanitĂ©. Si l’on accepte cette idĂ©e farfelue, on ne peut dĂšs lors qu’y adhĂ©rer parfaitement. Les personnages sont pittoresques, l’Ă©criture lĂ©gĂšre. C’est une prĂ©sentation inĂ©dite du passĂ© tumultueux de ce gĂ©nie, des incomprĂ©hensions et des affronts dont il a Ă©tĂ© victime de la part de ses confrĂšres et des politiques. Fable Ă  la fois drĂŽle et grinçante mais aussi rĂ©jouissante !  (F.L. et M.-C.A.)