Un titre simple, trĂšs beau, qui rĂ©sume tout. Le texte dense, sans point, sans virgule, est un flot continu, jamais ennuyeux, paroles dâune narratrice qui cĂ©lĂšbre lâhomme quâelle aime dont elle dissĂšque le corps, lâĂąme, ce qui est aimable chez lui et ce qui serait haĂŻssable si elle ne lâacceptait totalement. Il est lâhomme de sa vie, la seule chose quâelle emporterait avec elle sur une Ăźle dĂ©serte. Elle sâĂ©merveille de sa sĂ©duction, de sa profondeur, de sa fantaisie, de son cĂŽtĂ© imprĂ©visible, de son indiffĂ©rence au jugement dâautrui, de ce lien indĂ©fectible qui les unit et dure par-delĂ les annĂ©es. Bref, un hymne Ă lâamour rĂ©jouissant, Ă©mouvant, une longue et unique phrase de quatre-vingt-dix pages qui reprĂ©sente une vĂ©ritable prouesse sans parvenir Ă nous lasser.
J’aime.
BEAUREGARD Nane