J’aime ce qui vacille

PAGNARD Rose-Marie

Sigui et Illmar décident d’affronter ensemble la perte, déjà lointaine, de leur fille Sofia, qui continue de pervertir leur relation de couple rongé par une sournoise culpabilité. Marginale, droguée dès quatorze ans, et fascinée par un homme néfaste, Sofia a fait de la prison pour complicité de vol à main armée et fini par mourir du sida. Illmar, créateur de costumes de théâtre, résiste au désespoir et organise pour le solstice d’hiver un bal costumé où il invite tous les habitants de leur résidence. Ce roman « onirique, burlesque » plus autobiographique que Le Conservatoire de l’amour (NB mars 2008), est hanté par la jeune morte toujours présente. Tous les occupants de cette tour « qui vacille » finissent par dévoiler leurs failles et leur humanité. Malgré des longueurs et un sujet difficile, il se dégage de ce texte beaucoup d’amour, de poésie, d’espérance et même de l’humour.