La danse câest sĂ»rement trĂšs joli mais elle nâaime pas ça un point câest tout ! Câest sa mĂšre qui adĂŽĂŽĂŽre les tutus roses et tout ce qui va avec. Du coup chaque semaine, la fillette enfile comme elle peut la tenue qui gratte et la voilĂ partie pour des entrechats raplaplas, des arabesques grotesques et autres figures tout aussi ratĂ©es qui laissent la prof imperturbable. Arrive le jour du ballet de fin dâannĂ©e : on pouvait sâattendre Ă ce quâelle ne soit pas brillante mais lĂ …!
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Ce nâest pas la premiĂšre mĂšre Ă vivre son rĂȘve par procuration Ă travers sa petite chĂ©rie. Faut-il dâailleurs que cette petite aime sa maman pour subir chaque semaine pareille sĂ©ance dâennuyeuse torture! Le thĂšme est traitĂ© avec un humour certain oĂč les illustrations sont pour beaucoup: traits noirs façon Faizant, mimiques caricaturales, postures improbables, effets dâensemble quasi parfaits sâil nây avait toujours lâĂ©lĂ©ment qui cloche et qui fait tout âfoirerâ ; Ă moins que ce ne soit un parti pris avec dĂ©sinvolture, histoire de sauver la face et dâavoir le dernier mot. (M.-F.L.-G.)