Il est certes peu plaisant pour un jeune garçon dâĂȘtre le fils de son instituteur, surtout lorsque celui-ci ne tolĂšre aucune erreur. Câest le triste sort de notre narrateur qui, de surcroĂźt, dĂ©teste se faire appeler « BĂ©bert » par ses petits camarades et nâapprĂ©cie pas les moqueries des fillettes quâil tente de sĂ©duire.  Dans cette autobiographie imaginaire, Jacques Bertrand aime se faire plaindre et accuse « les autres ». Câest humain mais banal. Dâailleurs sa vie se dĂ©roule de façon plutĂŽt satisfaisante, Ă part quelques accrocs qui nâĂ©meuvent pas vraiment. Il tente dâironiser, imagine des situations burlesques. On nây croit guĂšre. LâĂ©criture est fluide mais sans grand relief. Il est Ă craindre quâon oublie vite les malheurs dâ⊠Anatole. OĂč est le charme distillĂ© par La course du cheval-lĂ©ger (NB octobre 2006) ?
J’aime pas les autres
BERTRAND Jacques A.