Ludivine, dite Ludi, n’aime pas les jouets comme les poupées, dînette et panoplie de ménagère, elle préfère le bricolage et jeux de construction. C’est une aubaine pour Colas, son petit frère, qui s’approprie les jouets de Ludi. Pour leurs parents, ce n’est pas normal ; désemparés, ils ne savent comment se comporter, ils en inquiètent leurs enfants. Ils ont un jour l’idée de leur offrir un vrai matériel de peinture avec chevalet et livres. C’est la joie ; chacun va pouvoir se libérer avec les couleurs, peindre ses rêves et ses jouets préférés. Cela va leur permettre de grandir.Il y a une très grande complicité entre le frère et la soeur, chacun respecte les goûts de l’autre et ils aiment se retrouver pour des séances de chatouillis, oublier les réflexions des parents. La bande de copains de Ludi, bien présente, l’aide à réfléchir à toutes les questions qu’elle se pose. Cette histoire entend dédramatiser le fait que des enfants ne soient pas comme leurs parents le voudraient. Les dialogues sonnent juste et n’occultent pas les maladresses des parents. Mais le trait est grossi, que ce soit dans les choix des cadeaux des parents ou le comportement de Colas. L’histoire un peu démonstrative connaît une fin optimiste, où les nouvelles passions des enfants satisfont tout le monde. (M.-J.C. et M.D.)
J’aime pas les bébés !
MINIÈRE Isabelle