Lisbeth est affable, dévouée mais effacée, elle ne sait rien refuser. À trente-huit ans, elle mène une vie paisiblement heureuse dans sa jolie maison, entre sa famille, son travail d’institutrice appréciée et ses souvenirs. Cependant, après avoir longtemps cédé aux volontés des autres, voilà que son école la met partiellement sur la touche. Trop, c’est trop, elle se rebelle, et sort enfin de son habitus de personnage insignifiant avec des conséquences inattendues. Maria Ernestam a écrit de nombreux romans (Le pianiste blessé, HdN septembre 2017) influencés par son passé de journaliste et son diplôme de sciences politiques. Ce dernier ouvrage est un hymne à l’amitié. C’est en effet grâce à ses amis que notre héroïne trouve des ressources suffisantes pour s’affirmer. Les festivités de Noël, avec le déroulement de l’avent, ses bougies, ses figurines symboliques, ses chants, sont un élément essentiel du récit. Les paysages et l’ambiance de la pittoresque côte ouest de la Suède forment le cadre charmant dans lequel se déroule l’intrigue. Une histoire de Noël, gentille, un peu simpliste, souvent mièvre, avec des rebondissements et un dénouement heureux sans grandes surprises, mais la lecture en est agréable. (E.G. et M.Bo.)
Jambes cassées, cœurs brisés
ERNESTAM Maria