Jamel Debbouze, la vérité

JOCHER Marie, KÉRAMOAL Alain

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Jamel Debbouze naît à Barbès en 1975, grandit à Trappes et passe les vacances d’été dans la famille au Maroc. Enfant espiègle et teigneux, adolescent volontiers perturbateur, Jamel ne tient pas en place et transgresse les interdits. Une malencontreuse idée : traverser les voies à l’arrivée du TGV Nantes-Paris. Elle se soldera par la mort d’un de ses camarades et un bras désormais inerte pour Jamel. Sa tchatche et son culot le font remarquer au théâtre « d’impro » (visation) de son quartier. Championnat du monde au Canada, galas, visite de François Mitterrand à Trappes : il est lancé. Il enchaîne les courts-métrages et les contrats en or (Amélie Poulain, Astérix…). Parasité par son entourage, Jamel gère difficilement sa célébrité.

 

Le texte est à l’image du personnage éponyme. Trop de faits, de noms, de détails saturent l’espace, atomisent la lecture. Violence, tendresse, générosité, calcul, frime, sincérité et poésie se télescopent dans un one-man-show, plaisant certes, mais largement hagiographique…