Janvier noir

PARKS Alan

Janvier 1973. Mac Koy, inspecteur à Glasgow, est témoin du meurtre d’une jeune femme ; pourtant prévenu par un détenu de la prison, il n’a pas pu déjouer ce crime. Avec un coéquipier inexpérimenté qu’il doit former, il enquête sur un réseau de prostitution en lien avec une famille d’aristocrates dévoyés, des gangs de trafiquants, des tenancières de saunas et de bordels, des policiers corrompus. D’autres cadavres de filles et de jeunes hommes sont découverts…  Alan Parks, nouvel écrivain de polars écossais, signe le premier volume d’une série à venir. Les personnages sont assez convenus : le héros, flic rebelle, alcoolo et accro au shit, hanté par son passé, un ami d’enfance devenu gangster auquel il reste redevable, des puissants intouchables… S’étirant sur quelques jours seulement, l’intrigue – vengeance de classe – est compliquée par une succession d’obstacles qui surgissent pour empêcher la vérité d’éclater et la fin déçoit. L’intérêt réside dans l’atmosphère noire, à l’image de Glasgow, une ville ruinée et sale, rongée par la pauvreté, la corruption généralisée, la criminalité organisée. David Bowie fait une apparition qu’on aurait aimée mieux intégrée au récit. (M.Bi. et M.Bo.)