Avec ses petites couettes rouquines, la petite fille pleine de vitalitĂ© manifeste une impatience croissante : « je lâattends, je lâattends⊠» Mais qui â ou quoi â est lâobjet de toutes ses prĂ©occupations, au point de se demander sâil va lui parler de la pluie ou du beau temps, sâil va plaire Ă ses parents, , sâil va la faire rĂ©flĂ©chir⊠ou Ă©clater en sanglots⊠Etc. Toutes les Ă©motions y passent, mais soudain, ne vient-il pas au bout de la rue ?  Ces allusions Ă double sens parfois dĂ©crivent en rĂ©alitĂ© tout ce quâun livre est susceptible de suggĂ©rer comme Ă©motions et attentions auprĂšs de son lecteur. Toutes les couleurs de la littĂ©rature y passent en scĂšnes orchestrĂ©es sur des doubles pages sans trop de texte, mais oĂč les illustrations interprĂštent Ă leur maniĂšre le contenu des livres et la façon dont chacun peut vivre sa lecture. Câest un peu « tout ça pour ça » car le propos est parfois compliquĂ© Ă traduire tant il contient de rĂ©fĂ©rences non explicites. ThĂ©orie Ă©motionnelle de la lecture, le propos est un peu trop dĂ©monstratif, et il nâest pas sĂ»r que les enfants le suivent jusquâau bout. Ce livre pourrait presque devenir un contre-exemple⊠(M.T.)
Je l’attends, je l’attends…
PEF