Devant sa porte, un matin, Otto l’écureuil découvre une bogue verte qui s’ouvre un peu plus tard, sur une étrange créature poilue dont le premier cri est, tout naturellement : « Maman ! ». Résiste-t-on à pareil appel ? Otto héberge le nouveau-né, tente de retrouver la mère, mais se rend vite à l’évidence : de temporaire à définitive, il n’y a qu’un pas dans l’installation de ce petit poilu qui grossit, grossit… Une adoption pas comme les autres ! Mais toute adoption n’est-elle pas unique ? L’un apprivoise l’autre, l’un apporte à l’autre ce qu’il sait faire, ce qu’il est et… cela se passe bien. Dans le gros arbre vert-feuillu où demeure Otto, la vie quotidienne s’organise autour des repas, du coucher, en images tendres et amusantes tout à fait lisibles, comme les illustrations d’une fable. La croissance encombrante de l’intrus n’est jamais inquiétante, bien au contraire : Otto se love en gros plan dans sa blanche fourrure ; et le méchant de l’histoire, l’aigle dont les serres jaunes menacent en pleine page le peuple de l’arbre, est vite débouté par le jeune intrépide. La vie est belle ! (C.B.)
Je ne suis pas ta maman
DUBUC Marianne