Je ne veux pas te faire de mal (Pleine lune ; 1)

Koline et ses amis organisent une partie au bord d’un lac. Pour pimenter la soirée, Juliette propose une cérémonie gitane. Il s’agit de boire un liquide vert en prononçant des incantations. Le lendemain, au lycée, les nouvelles s’échangent : Farid est à l’hôpital, Esther a disparu et Aurel est absent. Lorsque Koline veut lui porter ses cours, elle ne peut pas le rencontrer, mais elle entend sa voix résonner curieusement. Quatre jours plus tard, Esther revient, mais elle n’est plus la même. Elle sait maintenant se faire respecter et marque des points au volley. Dès lors, l’étrangeté se manifeste au grand jour et de vrais monstres, en la personne d’Esther et Aurel, vont se battre pour entrer en possession du grimoire de Juliette, tandis que Koline se confie à son journal.

Par de petits détails au début, puis dans des tourbillons de violence, le dessin accompagne le récit dans la transformation progressive d’une farce d’adolescents en une histoire de loups-garous. Les traits, nets et aérés, font évoluer les personnages depuis une certaine mièvrerie initiale jusqu’au point où ils en viennent à adopter des formes terrifiantes. Si le scénario de ce tome d’exposition reste plutôt classique, les dernières pages ouvrent des possibilités de développement.