IntĂ©grĂ© par hasard Ă un groupe dâobligĂ©s dâun grand magnat de la communication, le narrateur se retrouve pris dans les liens de la dĂ©pendance Ă©conomique et de lâadmiration. Pendant que des relations dâamitiĂ© ou dâamour se crĂ©ent, âla bandeâ est le tĂ©moin impuissant de lâĂ©viction du patron qui perd la direction de son empire, dĂ©trĂŽnĂ© par un jeune concurrent mĂ©galomane.
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Tous les personnages ĂągĂ©s dâune cinquantaine dâannĂ©e sont imprĂ©gnĂ©s de la nostalgie de leurs belles annĂ©es et dâune sensation de dĂ©cadence non seulement personnelle mais aussi sociĂ©tale. Certains se rĂ©fugient dans lâart (peinture, musique baroque), dâautres renouent avec leurs racines ou parviennent encore Ă vivre un grand amour. Si ce parfum de fin de rĂšgne est bien rendu, ce rĂ©cit Ă©tirĂ© manque dâattraits et le lecteur peine Ă sâattacher Ă un roman trop plat, aux accents un peu convenus. Denis Tillinac aurait-il Ă©tĂ© contaminĂ© par Le venin de la mĂ©lancolie quâil dĂ©nonçait auparavant (NB janvier 2005) ?