Dalila Ben Mbarek Msaddek est une avocate tunisienne de quarante-deux ans, mariée et mère de famille. Elle s’engage – alors que rien ne l’y préparait – pour faire entendre la voix des populations civiles face aux partis politiques en place, dans l’opposition ou dans le gouvernement qui remplace celui de Ben Ali en janvier 2011. Avec son frère, elle fonde l’association Doustourna, « Notre Constitution », pour contribuer à la rédaction de la future Constitution. L’influence grandissante des islamistes radicaux dans l’un des partis au pouvoir, l’Ennahda, est inquiétante : de nombreuses femmes militent. Le réseau s’agrandit, grâce à Internet et Facebook. Manifestations, sit-in à Tunis, actions sur le terrain pour aider les plus démunis, comités régionaux, élections locales : il y a tant à faire ! Son mari et ses enfants ne comprennent pas toujours ses absences… Un témoignage intéressant, sans fioritures, écrit avec la journaliste Valérie Urman qui a dirigé le service Société du Parisien et de France-Soir.
Je prendrai les armes s’il le faut… Tunisie, mon combat pour la liberté
BEN MBAREK MSADDEK Dalila, URMAN Valérie