La maman de Gaspard et de Simon a dĂ©cidĂ© de les mesurer avec sa toise. Simon, l’aĂźnĂ©, nâa grandi que dâun ridicule centimĂštre alors que son petit frĂšre en a pris trois : câest nâimporte quoi ! Devant cette situation trop injuste, Simon fĂąchĂ© contre son petit frĂšre, rumine. Mais au square, lorsque Gaspard est pris Ă parti par un grand, il oublie ses rancoeurs, retrouve son rĂŽle protecteur et le dĂ©fend.
Lâauteure aborde une nouvelle fois le thĂšme de la rivalitĂ© entre frĂšres, soulignant lâambivalence des sentiments de Simon. Le ton humoristique, les dessins expressifs aux couleurs flashies, les rĂ©pliques nĂ©gatives, comme murmurĂ©es, en petits caractĂšres dâimprimerie illustrent de maniĂšre vivante, impertinente, tendre et rĂ©aliste ces situations du quotidien. Le mimĂ©tisme qui transparaĂźt entre les deux frĂšres ajoute une note dĂ©sopilante Ă lâhistoire.