La vie de Léa a été bouleversée par la mort accidentelle de sa mère. Elle habite maintenant en Charente, chez son père qu’elle ne connaît pas puisqu’il avait quitté sa famille depuis treize ans. L’échange épistolaire inauguré par Léo, en vacances dans le Morvan, devient régulier quand Léa se décide à lui répondre. Compagnons de lycée, chacun se dévoile petit à petit, et la révolte de Léa s’apaise un peu : Léo la ramène doucement à la vie. Puis leurs lettres se croisent, une crise éclate, douloureuse, violente de la part de Léa : elle quitte la maison de son père. Inquiet Léo prend la route ; après un accident, il est à l’hôpital, dans le coma.
Ce roman épistolaire s’est écrit entre les deux auteurs, d’une lettre à l’autre, sans plan préalable. Une formule que l’on pourrait redouter si, très vite, malgré ou à cause de l’écriture littéraire souvent poétique, ils ne rendaient compte de la sensibilité exacerbée de l’adolescence. Le dénouement est remarquablement mené : les événements permettront à Léo, à Léa, l’apprentissage de la survie, de la vie, de la patience, de l’amour.