Tout part de son reflet dans une vitre de magasin à Londres. Régis Franc (Jamais les papillons ne voyagent, Les Notes mars 2014) croit voir son père. Il écrit alors un récit autobiographique retraçant la vie de sa famille originaire du sud-ouest de la France : ses grands-parents ouvriers viticoles, son père maçon, militant communiste, poète en occitan à ses heures libres. Des origines modestes de sa familles naîtra la volonté de s’en sortir en travaillant. Le père épouse une jeune bourgeoise, ils auront deux enfants, dont l’auteur qui préfère le dessin avant toute autre matière. Il en fera d’ailleurs sa carrière. Le père promet à son épouse de lui construire leur maison, elle mourra quelques jours avant la fin des travaux. Dans une langue à la fois imaginative et volontairement sobre, sans chercher à émouvoir malgré les morts successives de la mère et de la sœur, cette histoire raconte comment vivre « bien » malgré, et avec, des souvenirs entre mélancolie et tendresse. (C.M. et B.T.)
Je vais bien
FRANC Régis