Prototype du sĂ©dentaire pragmatique, mariĂ© depuis une vingtaine dâannĂ©es, pĂšre de deux enfants, il travaille dans un cabinet dâarchitecture. Un intense mal de dos lâamĂšne Ă consulter ; de radios en IRM, son anxiĂ©tĂ© augmente et, suivant les conseils des uns ou des autres, il essaie psychologue, magnĂ©tiseur, prostituĂ©e, cachant Ă sa famille son angoisse disproportionnĂ©e et le dĂ©sastre professionnel que son Ă©tat engendre. Sa vie bascule, et des transformations sâopĂšrent. En habituĂ© des personnages Ă la dĂ©rive, David Foenkinos Ă©crit un roman Ă rapprocher de Les souvenirs (NB novembre 2011) par son traitement de la banalitĂ© du quotidien. Il ausculte les relations professionnelles ( management, lutte de pouvoir, harcĂšlement), familiales (relations parents/enfants, vie conjugale), le milieu mĂ©dical⊠Il en reste aux gĂ©nĂ©ralitĂ©s, entre clichĂ©s et dialogues superficiels, sans la tendresse et la fantaisie qui faisaient le sel de ses prĂ©cĂ©dents livres. Certes, le titre augure dâune fin heureuse, mais lâhypochondrie de cet antihĂ©ros peut laisser le lecteur dubitatif, dĂ©semparĂ© et déçu devant cette monotone itĂ©ration. Quelques doses homĂ©opathiques dâhumour inoculĂ©es dans lâhistoire apportent des pauses bienvenues !
Je vais mieux
FOENKINOS David