Une grande maison à peine habitable, perdue au milieu d’un parc en fouillis, les fenêtres ouvrent sur un immense marronnier. Jean range, répare, transporte des meubles dans un sous-sol improbable. La narratrice est de retour après une absence. Sa fille ? On le suppose. Les souvenirs reviennent. Balade dans les îles en bateau à humer l’air marin. Le bateau aura sa coque éventrée, le grand marronnier devra être abattu après une terrible tempête et Jean mourra rongé par un mal qui l’étouffe.
Étrange deuxième livre de Christine Vigneron, écrivain franco-américaine, rédigé par petites touches évoquant le passé d’un homme, d’une famille et l’histoire commune d’une jeune femme et de son père. Bribes de moments vécus, tendresse envers celui qui vient de mourir. Cet opuscule bouleversant est écrit comme un poème dans une langue envoûtante et raffinée.